Rencontre Valérie Zenatti

mardi 04 juin
18h30

C’était le 4 janvier 2017. Valérie Zenatti était dans l’avion qui la conduisait au chevet d’Aharon Appelfeld. Quand elle arriva, il était déjà décédé. Un an après, elle écrit un récit sur cet écrivain dont elle a traduit la plupart des romans. Plus qu’un hommage, Dans le faisceau des vivants raconte comment, après avoir appris avec lui, on apprend à « vivre sans lui ».

Car leur relation n’était pas seulement celle d’un écrivain et de sa traductrice. C’était aussi celle d’un vieil homme et d’une jeune femme, de deux amis qui se parlaient sans cesse. De quoi parlaient-ils ? D’écriture, de langues, d’amour, d’animalité, d’enfance. De la terreur d’être traqué. Ils partageaient aussi quelques silences.
Ne pouvant se résoudre à perdre cette voix dont l’écho résonne en elle, Valérie Zenatti cherche à la saisir par tous les moyens, suivant une trajectoire qui la conduira jusqu’en Ukraine, à Czernowitz, la ville natale d’Aharon.
Dans le faisceau des vivants ( Editions de l’Olivier,  2019) révèle, à travers le récit d’une complicité rare, un portrait intime du grand écrivain qu’il fut. Aharon Appelfeld était l’une des voix les plus importantes de la littérature israélienne. Des jours d’une stupéfiante clarté, paru en janvier 2018, est son dernier roman paru en France. Valérie Zenatti est sa traductrice depuis Histoire d’une vie (prix Médicis étranger 2004).

En collaboration avec les Editions de l’Olivier